ARTICLE 1
La morale du bien et du mal
LES JUIFS SIONISTES ONT ASSASSINÉ [GÉNOCIDÉ] LEURS PROPRES FRÈRES JUIFS POUR DES QUESTIONS D'ARGENT, DE POUVOIR ET DE SUPÉRIORITÉ RACIALE
« Chaïm Arlosoroff, directeur du département politique de l’Agence juive et proche collaborateur de Ben Gourion, a effectué un voyage en Allemagne au mois de juin 1933. Ami d’enfance de la femme de Goebbels, Chaïm Arlosoroff a probablement joué de ses relations pour préparer le terrain de la négociation. À peine rentré en Palestine, plusieurs semaines avant que l’accord ne soit signé, il fut accusé par un journal de s’être “roulé aux pieds d’Hitler” et assassiné, le même jour, sur une plage de Tel-Aviv. » (Tom Segev, historien israélien, in Le Septième Million. Les Israéliens et le Génocide)
Dans l’avant propos de son livre Le Pacte germano-sioniste, Jean-Claude Valla écrit : « Dans aucun manuel d’histoire vous ne trouverez mention d’un pacte germano-sioniste. Seuls quelques livres spécialisés, pour la plupart anglo-saxons ou israéliens, évoquent la réunion du 7 août 1933 au ministère allemand de l’Économie, au cours de laquelle des représentants de l’Agence juive et de l’Organisation sioniste mondiale ont signé avec de hauts fonctionnaires du Reich ce que l’on a appelé pudiquement l’accord de la haavara (du mot hébreu haavara qui signifie : transfert). »
De quoi s’agissait-il ?
« (…) d’organiser le transfert vers la Palestine de capitaux que les Juifs allemands, candidats à l’émigration, souhaitaient emporter avec eux. Cet accord technique, nous le verrons, ne fut que le premier acte d’une étroite collaboration et joua un rôle décisif dans le développement économique de cette région sous-développée qu’était la Palestine. » Cette collaboration inimaginable pour beaucoup de nos contemporains est pourtant confirmée par l’historien israélien Eliahu Ben Elissar : « Personne ne connaît et sans doute ne pourra jamais déterminer avec précision ni la date où fut prise la décision fatale d’exterminer physiquement les Juifs ni les circonstances réelles dans lesquelles elle intervint. Tout cependant tend à prouver que bien après son accession au pouvoir, le Führer poursuivait encore une politique qui ne devait pas obligatoirement déboucher sur une issue de cette nature. »
C’est ce que l’auteur démontre pourtant dans son livre Le Pacte germano-sioniste (7 août 1933) (éditions Dualpha, Collection « Les Cahiers Libres d’Histoire ») dont le titre est un clin d’œil au pacte germano-soviétique du 23 août 1939 :
« Dans un cas comme dans l’autre, nous avons affaire à des ennemis jurés qui jugent plus profitable de s’entendre, peut-être parce que, au-delà d’une convergence momentanée d’intérêts, ils présentent plus de caractéristiques communes qu’on ne le croit. Entre le national-socialisme et le sionisme, les similitudes abondent également, d’autant plus frappantes qu’elles prennent souvent la forme d’une convergence idéologique. Mais la comparaison entre les deux pactes s’arrête là. Ils n’ont pas eu les mêmes conséquences pour la bonne raison que les sionistes de Palestine, peu nombreux et encore sous tutelle britannique, n’avaient pas dans le monde le même poids ni la même influence que les communistes russes. En signant un pacte de non-agression avec Staline, Hitler a réussi à neutraliser momentanément l’Internationale communiste, voire même à la faire travailler à son profit, notamment en France par le sabotage de l’effort de guerre, tandis que son accord de collaboration avec les sionistes, qui ne représentaient alors qu’eux-mêmes, n’a en rien désarmé l’hostilité de la communauté juive internationale à l’égard du IIIe Reich. »
Jean-Claude Valla, (1944-2010) a été le premier directeur de la rédaction du Figaro Magazine et l’auteur de nombreux livres d’histoire. De même, il fut le directeur de Magazine Hebdo (1983-1985) avant de diriger La Lettre de Magazine Hebdo. Ancien collaborateur d’Historia, d’Historama, du Miroir de l’histoire et d’Enquête sur l’histoire, il collaborait depuis 2002 à la Nouvelle Revue d’histoire de Dominique Venner. Il fut président d’honneur du Comité français des fils et filles de victimes des bombardements de la Seconde Guerre mondiale (2001-2005). Ses Cahiers libres d’histoire ont, dès leur parution, rencontré un énorme succès qui ne se dément pas et sont sans cesse réédités.
Hanotea
« Hanotea (en hébreu, une société sioniste de plantation d'agrumes, fit la demande en mai 1933 de transfert de capitaux en provenance de l'Allemagne nazie vers la Palestine. Hanotea, faisant partie du mouvement sioniste, servit ainsi à aider l'immigration des juifs allemands en Palestine. Selon un accord négocié avec le gouvernement allemand, Hanotea devait prendre l'argent des immigrants potentiels et le transférer sur un compte bloqué afin de l'utiliser pour acheter des marchandises allemandes (bois de construction, des automobiles, des machines agricoles). Ces biens étaient alors livrés à la Palestine, en même temps que des Juifs allemands pouvaient y émigrer. En Palestine, des importateurs devaient alors acheter les biens des immigrés, afin de liquider leurs investissements, en contrepartie le régime nazi à travers cet accord pouvait contourner l'embargo britannique. Cet arrangement fonctionna avec succès et ouvrit ainsi la voie à l'accord Haavara. Le promoteur de l'accord Hanotea était un sioniste polonais, Sam Cohen. Celui-ci représenta les intérêts sionistes dans la négociation directe avec l'État allemand à partir de mars 1933. »
L'accord Haavara
« L'accord Haavara (en hébreu Heskem Haavara, littéralement « accord de transfert ») est un accord signé le 25 août 1933 après trois mois de négociations entre la Fédération sioniste d'Allemagne, la Banque anglo-palestinienne (sous les ordres de l'Agence juive, une agence exécutive officielle en terre palestinienne) et les autorités économiques du régime de l'Allemagne nazie d'Hitler.
L'accord a été conçu pour faciliter l'émigration des Juifs allemands vers la Palestine. Aidant les Juifs à émigrer, il les force à abandonner la plupart de leurs possessions à l'État allemand avant le départ. Ces actifs, selon l'accord, pouvaient être obtenus plus tard, en les transférant en Palestine comme biens d'exportation allemands. Les accords fonctionneront jusqu'en 1942. »
« L'accord Haavara (de Transfert) a été accepté par le gouvernement allemand de Hitler en 1933 pour permettre au mouvement sioniste, sous la forme de la société Hanotea, de transférer des biens d'Allemagne vers la Palestine, dans le seul but d'encourager l'émigration juive d'Allemagne. La société Haavara travailla sous un régime semblable à celui de l'entreprise Hanotea. Elle exigea que les immigrants paient au moins 1.000 livres sterling dans l'entreprise bancaire. Cet argent était alors utilisé pour acheter des biens d'exportation allemands pour l'importation vers la Palestine.
L'accord Haavara a été pensé dans certains cercles comme un moyen possible de débarrasser le pays de sa supposée « question juive ». Le chef de la division Moyen-Orient du ministère des Affaires étrangères, Werner Otto von Hentig, a soutenu la politique de concentration des Juifs en Palestine et la création d'un État juif. Hentig croyait que si la population juive était concentrée dans une seule entité étrangère, alors la politique étrangère diplomatique et de confinement des Juifs deviendrait plus facile. Le soutien d'Hitler à l'Accord Haavara varia tout au long des années 1930. Initialement, il critiqua l'accord, mais peu après changea d'avis, et le soutiendra, en dépit d'oppositions jusqu'en 1939.
Après l'invasion de la Pologne et le commencement de la Seconde Guerre mondiale en 1939, la poursuite pratique de l'accord Haavara devint impossible. En 1940, des représentants de l'underground du groupe sioniste Lehi rencontrèrent Hentig afin de proposer directement une coopération militaire avec les nazis et accélérer le transfert des juifs d'Europe vers la Palestine. Cette proposition, toutefois, ne produisit pas de résultats.
Sur 500.000 Juifs allemands et 200.000 autrichiens, seulement 50 000 émigrent en Palestine conformément à cet accord. »
ARTICLE 2
La morale du bien et du mal
LE SIONISME ET LE TROISIÈME REICH par Mark Weber
« Au début de 1935, un bateau rempli de passagers, à destination de Haïfa en Palestine, quitta le port allemand de Bremerhaven. Sa poupe portait son nom en lettres hébraïques : «Tel-Aviv», alors qu'un drapeau à croix gammée flottait en haut du mât. Et bien que le bateau était une propriété sioniste, son capitaine était un membre du Parti National-socialiste. De nombreuses années plus tard, un ancien passager du bateau appela cette association de symboles «une absurdité métaphysique». Absurde ou pas, il s'agit d'une facette d'un chapitre peu connu de l'histoire : la collaboration de grande ampleur entre le Sionisme et le Troisième Reich hitlérien. »
Objectifs communs
« Pendant des années, des gens de nombreux pays se sont interrogés sur la « question juive » : c'est-à-dire, quel était le rôle exact des Juifs dans les sociétés non-juives ? Pendant les années 1930, les Juifs sionistes et les Allemands nationaux-socialistes ont partagé des vues similaires sur la manière de résoudre cette embarrassante question. Ils étaient d'accord sur le fait que les Juifs et les Allemands étaient deux nationalités différentes, et que les Juifs n'appartenaient pas à l'Allemagne. Les Juifs vivant dans le Reich n'étaient donc pas considérés comme des « Allemands de confession juive », mais plutôt comme des membres d'une communauté nationale distincte. Le Sionisme (nationalisme juif) impliquait aussi l'obligation pour les Juifs sionistes de s'établir en Palestine, la “patrie juive“. Ils auraient difficilement pu se considérer eux-mêmes comme des Sionistes sincères et réclamer simultanément l'égalité des droits en Allemagne ou dans n'importe quel autre pays « étranger ».
Theodor Herzl (1860-1904), le fondateur du Sionisme moderne, soutenait que l'antisémitisme n'était pas une aberration, mais une réaction naturelle et parfaitement compréhensible des non-juifs aux comportements et aux attitudes des étrangers juifs. La seule solution pour les Juifs, disait-il, est de reconnaître la réalité et de vivre dans un état séparé.
« La question juive existe partout où les Juifs vivent en nombre important», écrivait-il dans son ouvrage le plus connu, L'Etat Juif. « Là où elle n'existe pas, elle est provoquée par l'arrivée des Juifs... Je crois que je comprends l'anti-sémitisme, qui est un phénomène très complexe. J'observe ce phénomène en tant que Juif, sans haine ni crainte. » La question juive, soutenait-il, n'est ni sociale ni religieuse. « C'est une question nationale. Pour la résoudre, nous devons avant tout en faire une question internationale … ». Quelle que soit leur nationalité, insistait Herzl, les Juifs ne constituent pas simplement une communauté religieuse, mais une nation, un peuple, un «Volk ». Le Sionisme, écrivait Herzl, proposait au monde « une solution finale de la question juive ».
Six mois après l'arrivée de Hitler au pouvoir, la Fédération Sioniste d'Allemagne (de loin le groupe sioniste le plus important dans le pays) soumit au nouveau gouvernement un mémorandum détaillé qui faisait le point sur les relations germano-juives et proposait formellement l'appui sioniste pour « résoudre » l'épineuse « question juive ». La première étape, suggérait-il, devait être une franche reconnaissance des différences nationales fondamentales :
Le Sionisme n'a pas d'illusions sur la difficulté de la condition juive, qui consiste avant tout en un modèle d'occupation anormale, et dans l'erreur d'une posture intellectuelle et morale, non-enracinée dans une tradition nationale. Le Sionisme a reconnu depuis des décennies qu'en conséquence de la tendance assimilationniste, des symptômes de détérioration apparaîtraient forcément ...
Le Sionisme pense que la renaissance de la vie nationale d'un peuple qui est à présent en train de se produire en Allemagne, par le réveil de son identité chrétienne et nationale, doit aussi survenir dans le groupe national juif. Pour le peuple juif aussi, l'origine nationale, la religion, le destin commun et le sens de son unicité, doivent être d'une importance décisive pour la suite de son existence. Cela signifie que l'égoïsme individualiste de l'ère libérale doit être dépassé et remplacé par le sens de la communauté et de la responsabilité collective ...
Nous croyons que c'est précisément la Nouvelle Allemagne [nationale-socialiste] qui peut, par une résolution audacieuse dans le traitement de la question juive, faire un pas décisif en vue de la résolution d'un problème, qui en vérité, devra être traité avec la plupart des peuples européens …
Notre reconnaissance de la nationalité juive réclame une relation claire et sincère avec le peuple allemand et ses réalités nationale et raciale. Précisément parce que nous ne souhaitons pas falsifier ces fondements, parce que nous aussi sommes contre les mariages mixtes et pour le maintien de la pureté du groupe juif, et rejetons tout empiétement dans le domaine culturel, nous pouvons -- ayant été élevés dans la langue et la culture allemandes -- trouver intérêt aux travaux et valeurs de la culture allemande, avec admiration et sympathie ...
Pour ses objectifs pratiques, le Sionisme espère être capable d'obtenir la collaboration même d'un gouvernement fondamentalement hostile aux Juifs, parce que pour résoudre la question juive les sentiments ne comptent pas, mais seul un réel problème dont la solution intéresse tous les peuples et actuellement, particulièrement le peuple allemand …
La propagande pour le boycott – tel qu'il est actuellement pratiqué contre l'Allemagne sous de nombreuses formes – est par essence parce que le Sionisme ne désire pas l'affrontement mais [désire] convaincre et construire …
Nous ne sommes pas aveugles au fait que la question juive existe et continuera à exister. De cette situation anormale, des désavantages sévères résultent pour les Juifs, mais aussi des conditions à peine tolérables pour d'autres peuples.
Le journal de la Fédération, la Jüdische Rundschau («Revue Juive»), proclama le même message : « Le Sionisme reconnaît l'existence d'un problème juif et désire une solution constructive et à long terme. Dans ce but, le Sionisme souhaite obtenir l'assistance de tous les peuples, qu'ils soient pro- ou anti-juifs, parce que de son point de vue, nous avons affaire ici à un problème concret plutôt que sentimental, dont la solution intéresse tous les peuples. » Un jeune rabbin de Berlin, Joachim Prinz, qui s'installa plus tard aux Etats-Unis et devint le leader du Congrès Juif Américain, écrivit en 1934 dans son livre, Wir Juden (« Nous, Juifs »), que la révolution nationale-socialiste en Allemagne signifiait « la Judaïté pour les Juifs ». Il expliqua : « Aucun subterfuge ne peut nous sauver à présent. A la place de l'assimilation, nous désirons un nouveau concept : reconnaissance de la nation juive et de la race juive. »
Collaboration active
« Sur la base de leurs idéologies similaires pour l'ethnicité et la nationalité, les Nationaux-socialistes et les Sionistes travaillèrent ensemble pour ce que chaque partie pensait être son propre intérêt national. En conséquence, le gouvernement de Hitler appuya vigoureusement le Sionisme et l'émigration juive en Palestine de 1933 à 1940-41, lorsque la Deuxième Guerre Mondiale empêcha une collaboration poussée.
Même lorsque le Troisième Reich se ferma davantage, de nombreux Juifs allemands, probablement une majorité, continuèrent à se considérer, souvent avec une grande fierté, comme des Allemands avant tout. Peu furent enthousiasmés par la perspective de se déraciner pour commencer une nouvelle vie dans la lointaine Palestine. Cependant, de plus en plus de Juifs allemands se convertirent au Sionisme pendant cette période. Jusqu'à la fin de 1938, le mouvement sioniste s'épanouit en Allemagne sous Hitler. La diffusion du bimensuel de la Fédération Sioniste Jüdische Rundschau augmenta énormément. De nombreux livres sionistes furent publiés. «L'activité sioniste était en plein essor» en Allemagne pendant ces années, note l'Encyclopaedia Judaïca. Une convention sioniste se tint à Berlin en 1936, reflétant «dans sa composition la vie vigoureuse du parti des Sionistes allemands».
La SS fut particulièrement enthousiaste dans son appui au Sionisme. Une circulaire interne SS de juin 1934 recommandait un appui actif et de grande ampleur au Sionisme, de la part du gouvernement et du Parti, comme la meilleure manière d'encourager l'émigration des Juifs d'Allemagne en Palestine. Cela nécessitait une plus forte prise de conscience des Juifs. Les écoles juives, les associations sportives juives, les associations culturelles juives -- bref, tout ce qui pourrait encourager cette nouvelle perception et prise de conscience -- devaient être encouragées, recommandait la circulaire.
L'officier SS Leopold von Mildenstein et le représentant de la Fédération Sioniste Kurt Tuchler partirent ensemble en Palestine pour six mois, afin d'évaluer le développement du Sionisme dans ce territoire. Se basant sur ses observations de première main, Von Mildenstein écrivit une série de douze articles illustrés dans l'important quotidien berlinois Der Angriff [le journal lancé par Goebbels en 1927, NDT], qui furent publiés à la fin de 1934 sous le titre « Un Nazi voyage en Palestine». Les articles exprimaient une grande admiration pour l'esprit pionnier et les réalisations des colons Juifs. Le développement du Sionisme, écrivait Von Mildenstein, avait produit une nouvelle sorte de Juif. Il faisait l'éloge du Sionisme comme étant un grand bienfait pour le peuple juif et pour le monde entier. Un foyer national juif en Palestine, écrivait-il dans son dernier article, «montre la voie pour guérir une blessure vieille de plusieurs siècles sur le corps du monde : la question juive». Der Angriff fit frapper une médaille, avec une svastika sur une face et une étoile de David sur l'autre, pour commémorer la visite conjointe SS-Sioniste. Quelques mois après la parution des articles, Von Mildenstein fut promu à la tête de la Direction des Affaires Juives du Service de Sécurité SS (SD), avec l'objectif de soutenir plus efficacement l'émigration et le développement sionistes.
Le journal officiel SS, Das Schwarze Korps, proclama son appui au Sionisme dans une page éditoriale en mai 1935 : «Le temps pourrait ne plus être très éloigné, où la Palestine pourra à nouveau recevoir ses fils égarés pendant plus d'un millier d'années. Nos meilleurs vœux, joints la bienveillance officielle, les accompagnent.» Quatre mois plus tard, un article similaire parut dans le journal SS :
La reconnaissance du Judaïsme comme une communauté raciale basée sur le sang et non sur la religion conduit le gouvernement allemand à garantir sans réserves la séparation raciale de cette communauté. Le gouvernement se trouve en parfait accord avec le grand mouvement spirituel à l'intérieur du Judaïsme, nommé Sionisme, avec sa reconnaissance de la solidarité juive dans le monde et dans son rejet de toute notion assimilationniste. Sur cette base, l'Allemagne prend des mesures qui joueront sûrement un rôle significatif dans le futur, pour la prise en main du problème juif dans le monde.
Une des plus importantes compagnies maritimes allemandes ouvrit une ligne directe entre Hambourg et Haïfa en Palestine, en octobre 1933, fournissant « de la nourriture strictement kasher sur ses bateaux, sous la supervision du Rabbinat de Hambourg. »
Avec l'appui officiel, les Sionistes travaillèrent infatigablement à « rééduquer » les Juifs d'Allemagne. Comme l'écrivit l'écrivain américain Francis Nicosia dans son étude en 1985, Le Troisième Reich et la question de Palestine : « Les Sionistes furent encouragés à délivrer leur message à la communauté juive, à collecter de l'argent, à montrer des films sur la Palestine, et d'une manière générale à éduquer les Juifs allemands à propos de la Palestine. Il y eut une pression considérable pour enseigner aux Juifs en Allemagne à cesser de s'identifier aux Allemands et à éveiller en eux une nouvelle identité nationale juive. »
Dans une interview après la guerre, l'ancien dirigeant de la Fédération Sioniste d'Allemagne, le Dr Hans Friedenthal, résuma le situation : « La Gestapo fit tout pour encourager l'immigration pendant cette période, particulièrement vers la Palestine. Nous reçûmes souvent son aide lorsque nous demandions quelque chose à d'autres autorités, concernant des préparatifs pour l'immigration. »
Au Congrès du Parti National-socialiste en septembre 1935, le Reichstag adopta les lois dites « de Nuremberg », qui interdisaient les mariages et les relations sexuelles entre Juifs et Allemands, et de fait, proclamaient que les Juifs étaient une minorité nationale étrangère. Quelques jours plus tard l'éditorial du journal sioniste Jüdische Rundschau faisait bon accueil aux nouvelles mesures :
L'Allemagne (...) rejoint les demandes du Congrès Sioniste Mondial lorsqu'elle déclare que les Juifs vivant à présent en Allemagne sont une minorité nationale. Maintenant que les Juifs ont été classés comme une minorité nationale il est à nouveau possible d'établir des relations normales entre la nation allemande et le Judaïsme. Les nouvelles lois donnent à la minorité juive en Allemagne sa propre vie culturelle, sa propre vie nationale. Dans le futur elle sera capable d'ouvrir ses propres écoles, son propre théâtre, et ses propres associations sportives. En résumé, elle peut créer son propre avenir dans tous les aspects de la vie nationale (...)
L'Allemagne a donné à la minorité juive l'opportunité de vivre pour elle-même, et lui offre la protection de l'Etat pour cette vie séparée de la minorité juive : le processus de croissance du Judaïsme à l'intérieur d'une nation sera de ce fait encouragé et une contribution sera apportée à l'établissement de relations plus supportables entre les deux nations.
Georg Kareski, dirigeant de l'Organisation d'Etat Sioniste « Révisionniste » et de la Ligue Culturelle Juive, et ancien dirigeant de la communauté juive de Berlin, déclara dans une interview dans le quotidien berlinois « Der Angriff » à la fin de 1935 :
« Depuis de nombreuses années j'ai considéré la séparation complète des affaires culturelles des deux peuples comme une condition préalable pour vivre ensemble sans conflit (...) J'ai recommandé depuis longtemps une telle séparation, montrant qu'elle est fondée sur le respect pour la nationalité étrangère. Les lois de Nuremberg (...) me paraissent, mis à part leurs aspects légaux, se conformer entièrement à ce désir d'une vie séparée, basée sur le respect mutuel. (...) Cette interruption du processus de dissolution dans de nombreuses communautés juives, qui avait été encouragée par les mariages mixtes, est par conséquent, d'un point de vue juif, entièrement bienvenue. »
Les Sionistes proposent une alliance militaire avec Hitler
« Au début de janvier 1941, une petite mais importante organisation sioniste soumit une proposition formelle aux diplomates allemands à Beyrouth, en vue d'une alliance politico-militaire avec l'Allemagne en guerre. La proposition fut faite par le groupe clandestin extrémiste “Com-battants pour la Liberté d'Israël“, plus connu sous le nom de Lekhi ou Groupe Stern. Son leader, Abraham Stern, avait récemment rompu avec le groupe nationaliste radical “Organisation Militaire Nationale“ (Irgoun Zvai Leumi) à propos de l'attitude à tenir envers la Grande-Bretagne, qui avait efficacement interdit la poursuite de la colonisation juive en Palestine. Stern considérait la Grande-Bretagne comme l'ennemi principal du Sionisme.
Cette proposition sioniste proposition “pour la solution de la question juive en Europe et la participation active du NMO [Lekhi] à la guerre aux cotés de l'Allemagne“ mérite d'être citée plus en détails :
Dans leurs discours et déclarations, les principaux dirigeants de l'Allemagne nationale-socialiste ont souvent souligné qu'un Ordre Nouveau en Europe requiert comme préalable une solution radicale de la question juive par l'évacuation (“l'Europe libérée des Juifs“).
L'évacuation des masses juives d'Europe est une condition préalable pour résoudre la question juive. Cependant, la seule manière de la réaliser totalement est l'installation de ces masses dans la patrie d'origine du peuple juif, la Palestine, et par l'établissement d'un Etat juif dans ses limites historiques. [Le problème c'est que la Palestine n'a jamais appartenu au peuple juif puisqu'elle fut conquise à la pointe de l'épée par les Hébreux sumériens. Les Palestiniens furent spoliés de leur terre originelle.]
Le but de l'activité politique, et des années de combat du Mouvement pour la Liberté d'Israël, l'Organisation Militaire Nationale en Palestine (Irgoun Zvai Leumi), est de résoudre le problème juif de cette manière et ainsi de libérer complètement le peuple juif pour toujours.(...)
Conclusion
En dépit de l'hostilité fondamentale entre le régime de Hitler et le Judaïsme international, pendant plusieurs années les intérêts des Sionistes juifs et des Nationaux-socialistes allemands coïncidèrent. En collaborant avec les Sionistes en vue d'une solution humaine et mutuellement désirable à un problème complexe, le Troisième Reich consentait à sacrifier des échanges extérieurs, à détériorer ses relations avec la Grande-Bretagne, et à mécontenter les Arabes. En effet, durant les années 1930 aucune nation ne fit plus que l'Allemagne de Hitler en faveur des objectifs lointains des Sionistes juifs. »
ARTICLE 3
La morale du bien et du mal
NAZISME : COMMENT LES DIRIGEANTS SIONISTES ONT SABOTÉ LE SAUVETAGE DES JUIFS !
(par le journaliste Boaz Evron)
« Auschwitz et autres camps d’extermination nazis : des centaines de milliers de Juifs d’Europe de l’Est ont été envoyés dans ces camps avec la complicité de dirigeants juifs sionistes qui voulaient leurs « martyrs » pour construire leur “état juif“.
Eclairage sur cette complicité juive sioniste dans l’extermination de ces Juifs. Les Juifs sont en situation de déni, refusent d’admettre qu’il y a eu chez les Juifs sionistes des collaborateurs du Nazisme. SACRIFICE, SANG VERSÉ POUR LA TERRE, ce sont les mots entendus pendant la 2ème Guerre Mondiale dans la bouche de dirigeants sionistes à propos de ces centaines de milliers de Juifs assassinés.
Tout n’est pas blanc ou noir comme voudraient le faire croître les Juifs sionistes qui ont lancé depuis des décennies une vaste campagne de révisionnisme concernant le génocide de Juifs par les Nazis pendant la 2ème Guerre Mondiale allant jusqu’à dicter leurs versions édulcorées des faits et notamment la totale dissimulation de leur collaboration active avec le régime nazi d’Hitler pour des raisons exclusivement politiques et nationalistes sacrifiant des centaines de milliers de Juifs pour réaliser leur rêve de domination messianique au Moyen Orient en colonisant la Palestine. »
« Le grand secret du Sionisme révélé ces dernières décennies. Depuis longtemps le Sionisme a cessé de s’inquiéter de ce qui est bien pour les Juifs. Au contraire c’est l’opposé qui intéresse le Sionisme : faire en sorte que les Juifs souffrent pour qu’ils quittent leurs maisons et aillent en Israël. C’est pourquoi chaque étincelle d’antisémitisme rempli de soulagement les cœurs des Sionistes. Le Sionisme a besoin des Juifs pour accroitre la population juive et la puissance de l’armée en Israël et non pas pour eux-mêmes…En tant qu’êtres humains ils n’intéressent ni l’état d’Israël ni le Mouvement Sioniste »
(Boaz Evron, journaliste Yediot Ahronot 04/04/1991)
Boaz Evron a écrit cela à propos des difficultés rencontrées par les Juifs de l’ex Union Soviétique pour quitter le pays et le peu d’aide qu’ils recevaient alors des dirigeants Juifs sionistes. Mais ce constat peut tout aussi bien s’appliquer aux Juifs persécutés par les Nazis et les obstacles insurmontables dressés par le Mouvement juif sioniste pour les tirer des griffes d’Hitler. A l’inverse les dirigeants juifs sionistes ont souvent facilité la tâche d’extermination des Juifs d’Europe de l’Est entrepris par Hitler.
« Dans les années 1944 1945 Kastner est devenu un V.I.P des Nazis exempté du port de l’étoile jaune. Kastner a été chargé par Les Nazis de sélectionner 1600 personnalités juives parmi lesquels ses proches et amis pour immigrer en Palestine en échange de quoi il a aidé Adolphe Eichmann à envoyer ½ million de Juifs hongrois et de Transylvanie dans des camps d’extermination. Pour convaincre ces Juifs de ne pas résister et les mettre en confiance pour les faire monter dans les trains de la mort, Kastner n’a pas hésité à organiser l’envoi de fausses cartes postales « d’autres juifs » où il était écrit qu’il s’agissait seulement de les réinstaller ailleurs. Terrible trahison de ce Juif sioniste car ces Juifs auraient pu se soulever, Eichmann ne disposant en tout et pour tout pour les garder que de 150 hommes de troupe nazis et en gros 1 millier de soldats hongrois. Ils auraient pu fuir vers des territoires en Europe de l’Est non occupés par les Nazis.
Ces faits ont été révélés au public israélien en 1954 lors d’un procès intenté contre Kastner par des survivants ou descendants de survivants de ces Juifs hongrois venus témoigner contre Kastner. Ce dernier après avoir vainement nié a avoué avoir fait ce que tous les dirigeants sionistes préconisaient à l’époque. Kastner a été mystérieusement assassiné peu après.
Ces faits ont été révélés au public israélien en 1954 lors d’un procès intenté contre Kastner par des survivants ou descendants de survivants de ces Juifs hongrois venus témoigner contre Kastner. Ce dernier après avoir vainement nié a avoué avoir fait ce que tous les dirigeants sionistes préconisaient à l’époque. Kastner a été mystérieusement assassiné peu après.
En d’autres termes les dirigeants juifs sionistes de l’époque préconisaient de marchander avec les Nazis l’envoi d’une « élite » juive en Palestine et de fermer les yeux, voire pire, de tromper des centaines de milliers de Juifs pour que les Nazis puissent tranquillement les envoyer dans des camps d’extermination. (…)
La politique sioniste de sabotage des efforts de sauvetage de Juifs persécutés par le Nazisme était active dès 1942. Dans une lettre envoyée au Times publiée le 06/06/1961, le rabbin Solomon Schonfeld à la tête du Comité de Sauvetage en Temps de Guerre établi par le Grand Rabbin de Grande Bretagne, décrivait comment la direction sioniste dans ce pays s’opposait aux efforts pour sauver les Juifs européens tout en accusant le gouvernement britannique d’être indifférent au sort de ces Juifs aux mains des Nazis ce que contestait Schonfeld. »
Les sionistes juifs sont complices des nazis dans l'extermination de leurs propre peuple ?
« Pendant la seconde guerre mondiale, et c'est un chapitre qui mériterait de très amples développements, les sionistes, toutes tendances confondues, ont essayé de trouver une entente avec les nazis, qui étaient eux-mêmes favorables au sionisme, pour essayer de récupérer les éléments jeunes et dynamiques des populations juives incluses dans le Troisième Reich, afin de les faire partir en Palestine, encore britannique, et disposer de la piétaille nécessaire à une future armée juive. En même temps, ces mêmes sionistes faisaient des pieds et des mains pour créer, dans le cadre des forces armées britanniques, des unités militaires et des services de renseignements, toujours dans l'idée de la préfiguration d'une armée juive de conquête. Ces éléments sont présents dans toute la mythologie qui entoure la création de l'Etat juif, il suffit de se reporter à sa propagande, et aux biographies de ses hommes d'Etat. Les sionistes ne souhaitaient évidemment pas renforcer l'Empire britannique, dont ils voulaient le départ de Palestine. Mais ils voyaient là l'occasion de créer le noyau d'une armée qui allait effectivement ser-vir, en 1948 à prendre enfin le contrôle de l'espace qui leur manquait depuis 1920.
Tout montre que les sionistes pratiquèrent, dans l'Europe sous la férule nazie, une politique de sélection. En échange de leur bonne volonté à laisser les vieux, les femmes et les faibles disparaître dans la gueule du Moloch, ils ré-clamaient de sauver et de faire partir les hommes jeunes et forts en Palestine, dans l'idée d'un affrontement militaire avec les occupants légitimes, et pour la construction d'un Etat moderne, à l'américaine, idéal des juifs de l'Europe orientale. Ces considérations expliquent certains traits curieux de l'histoire des "Judenrat", les groupes directeurs des communautés qui dialoguaient avec les autorités allemandes, et leur servaient de courroie de transmission, et des tentatives de négociation, à divers niveaux, avec le régime nazi, qui y fut favorable.
Cette politique sioniste de sélection n'a pas été, on s'en doute, du goût de tout le monde. Des polémiques sourdes nées dans les ruines de société juives ont parfois abouti, par la suite, à des oppositions violentes. Il est encore trop tôt pour écrire l'histoire du mouvement sioniste à cause de l'impossibilité qu'il y a à reconnaître, pour les sionistes, qu'ils ont cherché à tirer avantage de la politique anti-juive, mais sionisante, des autorités nazies.
Cette question a empoisonné les premiers temps de l'Etat d'Israël, avec l'inter-minable affaire Käsztner, principal leader du Judenrat de Hongrie. Il s'est re-trouvé en Israël en 1948, bientôt accusé par des publicistes obscurs, d'avoir collaboré avec les nazis. Un grand procès s'en est suivi, dont les débats ont été publiés plus tard, mais seulement en hébreu.
L'aspect intéressant, c'est que l'Etat d'Israël, représentant donc le sionisme, s'est porté caution de Käsztner. Les choses sont devenues tellement embarrassantes qu'un providentiel assassin en vint à supprimer Käsztner. On a, dans cette affaire, comme une petite lucarne, qui permet de jeter un rayon de lumière sur les tractations obscures des dirigeants sionistes, qui, sans pratiquer alors la terreur eux-mêmes, ont montré une remarquable aptitude à utiliser à leur profit celle que les nazis faisaient régner sur les juifs qui se trouvaient sous leur emprise. Quand des littérateurs, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, ont voulu s'emparer de l'affaire Käsztner pour jeter un rai de lumière sur la face obscure du sionisme, ils ont été victimes de très violentes campagnes de presse et leurs œuvres ont été mises sous le boisseau. »
(Voir Perfidy, de Ben Hecht)
Le Contrat de Transfert : Hitler a co-fondé Israël dès 1933 avec les Juifs sionistes
"L’histoire dramatique du pacte entre le IIIe Reich et la Palestine juive", tel est le sous-titre du livre d'Edwin Black "Le Contrat de Transfert".
Deux mois après son accès au Pouvoir, le nouveau Chancelier du Reich, Adolf Hitler, s’attèle à l’une de ses tâches les plus motivantes : créer un Etat pour les Juifs et les aider à y partir avec tous leurs biens matériels et financiers.
La religion juive talmudiste et le sionisme
« Les Juifs n’ayant pu anéantir le peuple chrétien en tuant le Christ, ont voulu le bafouer par la rédaction du Talmud, un tissu d’horreurs anti-chrétiennes. »
(Martin V, Sedes Apostolica, 1425).
Le Talmud a été maintes fois condamné sévèrement par les papes.
Le Talmud est le livre central du judaïsme moderne (c’est-à-dire celui qui s’est construit après la venue du Christ).
C’est probablement le livre le plus haineux et le plus raciste qui ait jamais été écrit dans l’histoire de l’humanité.
Tout y est permis à l’encontre des goyim (les non-juifs en hébreu, au singulier goy) qui sont abaissés au rang de bêtes.
Le Christ y est insulté et son nom blasphémé des façons les plus ignobles et la Très Sainte Vierge qualifiée de prostituée.
Quand les sociétés chrétiennes découvrirent un jour avec effroi le contenu de ce livre (notamment grâce à des juifs convertis), au Moyen-Age, il fut interdit, brûlé (en particulier sous Saint Louis).
Des versions expurgées furent alors éditées par les rabbins, pour le « grand public ». Ce sont encore celles qu’on peut trouver derrière des vitrines de magasins.
ARTICLE 4
La morale du bien et du mal
SÉMITE, HÉBREU, ISRAÉLITE, JUIF, SIONISTE, ISRAÉLIEN... : COMMENT S'Y RECONNAÎTRE ?
"Hébreu, israélite, juif. Trois visages, trois nuances linguistiques et trois étymologies cachées. Hébreu, l'errant ; Israélite, l'indompté ; Juif, le fidèle."
(Ricardo Calimani, historien / L'errance juive, Exil, destin, migrations : de la destruction du Temple de Jérusalem au XXe siècle / 2003)
« Sémite, Hébreu, Israélite, Juif, Sioniste, Israélien..., ces mots ont une longue histoire et des significations parfois voisines. Dans le langage courant, ils sont souvent utilisés l'un pour l'autre, ce qui peut être à l'origine de contresens ou de malentendus. En outre, le mot "juif" a une double signification, membre du peuple juif et adepte de la religion judaïque. Ceci contribue à rendre encore plus délicate la distinction entre les mots marquant l'hostilité ou l'opposition, comme antisémite, judéophobe, anti-juif, antisioniste, anti-israélien...
Sémite : personne appartenant à un des peuples originaires d’Asie occidentale (ancienne Mésopotamie et du Moyen-Orient), que la tradition fait descendre de Sem, fils de Noé, et qui ont parlé ou parlent les langues dites sémitiques (l'hébreu, l'arabe, l'araméen, le babylonien, l'assyrien, et l'amharique). Le terme "sémite" désigne plus particulièrement les peuples et les tribus bibliques ainsi que leurs descendants actuels, incluant aussi bien les Hébreux que les Arabes. Il n’est donc pas synonyme de juif. Ce mot est tombé en désuétude.
Hébreu (selon la tradition juive, de l'hébreu ivri, dérivé de Eber, descendant de Sem qui était le fils de Noé, ou de ever, "au-delà" [du fleuve Euphrate]) : personne appartenant au peuple des Hébreux. La Bible nomme Hébreux les tribus sémitiques semi-nomades qui vivaient en Syrie depuis le XIXe ou XVIIIe siècle avant JC et qui, après avoir traversé l'Euphrate, se sont installées en terre de Canaan (la Palestine) sous la conduite d'Abraham. Cet épisode est relaté par la Genèse, Chapitre XII. Ceux qui plus tard s'installèrent en Egypte avec Joseph furent contraints à l'esclavage (L'Exil) jusqu'à ce que Moïse les libère et les amène sur la Terre Promise. A partir du VIe siècle avant JC, ils se désignent comme les Judéens d'où dérive le mot "juif".
Dans les évangiles, les Hébreux sont les Juifs de Palestine qui parlent l'araméen. L'hébreu est aussi la langue, d'origine sémitique, de l'ancien peuple d'Israël (de la Bible Hébraïque) ainsi que la langue officielle de l'Etat actuel d'Israël.
Israélite : descendant du peuple d'Israël formé par les douze fils de Jacob dont l'histoire, décrite dans la Bible, commence à la sortie d'Égypte avec Moïse. Après le schisme qui suivit le règne du roi Salomon, le terme "israélite" (du royaume d'Israël) s'oppose à "judéen" (du royaume de Judée) d'où dérive le mot "juif". De nos jours, "israélite" est souvent utilisé comme euphémisme pour éviter d'employer le mot "juif".
Juif : (de l'hébreu Yehoudi, habitant de Judée, l'un des deux royaumes rivaux après le schisme du royaume d'Israël) personne appartenant à la communauté du "peuple juif", descendant des Hébreux ou de ceux "qui les ont ralliés" au cours des époques. Bien qu'il se confonde parfois avec le sens d'appartenance religieuse, le mot "juif" a plutôt une signification d'appartenance ethnique. La grande majorité des Juifs se considèrent comme formant un peuple unique et membres d'une nation disséminée dans les pays du monde (Diaspora).
Dans la pratique moderne, le terme "juif" inclut à la fois l'individu qui pratique le judaïsme et l'individu qui, même sans pratiquer cette religion, s'identifie comme juif en vertu de son héritage familial et culturel.
Longtemps considérés comme déicides par les chrétiens, les Juifs ont été, très souvent au cours de l'histoire, victimes de brimades, de discriminations, de pogroms (émeutes antisémites) et de persécutions... L'antisémitisme a atteint son point culminant dans la première moitié du XXe avec le racisme anti-juif des nazis et leur entreprise d'extermination, un génocide appelé Shoah ("catastrophe" en hébreu), qui a provoqué la mort de 5 à 6 millions de personnes selon les estimations des historiens.
Sioniste : (de l'hébreu sion, l'une des collines de Jérusalem) partisan du sionisme. Le sionisme est un mouvement né à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, visant à la création d'un Etat juif indépendant en Palestine. Il s'est développé sous la pression de l'antisémitisme et des pogroms d'Europe centrale, mais aussi à cause du choc provoqué par l'affaire Dreyfus.
Plus politique que religieux, le sionisme trouve cependant son inspiration dans le sentiment mystique de l'avènement messianique (voir Messie) et du retour du peuple juif sur la Terre Promise. Le sionisme, dont Theodor Herzl fut le principal organisateur (premier congrès à Bâle en 1897), rencontra des oppositions au sein même de la Diaspora juive, mais devint l'espoir pour les communautés persécutées d'Europe orientale. La déclaration Balfour, en 1917, permit la création d'un Foyer juif en Palestine. Il fut à l'origine de la création de l'État d'Israël en 1948. »