Erotisme

Lettre n°2

Lettre n°2

aux étudiants

Le corps féminin, cet inconnu

La femme ou le corps féminin, dans lequel s’emboîte le corps masculin, est le grand mystère de la création.

La particularité de la grande race planétaire est le mystère du sexe qui permet à la conscience de l’âme de s’épanouir et de s’éveiller à la vie nouvelle de l’esprit interne. Tel est le sens de la vie humaine et de toute vie mystique.

L’humain par essence est mystique. Toutes les opérations humaines ne peuvent et ne doivent être que spirituelles. C’est par les opérations d’une alchimie spirituelle ou interne que l’Esprit humain découvrira et développera sa divinité de fils de Dieu.

L’homme se connaît par la femme et la femme se découvre par le corps de l’homme. Ainsi est la loi universelle. Les deux s’unissent symboliquement pour former les deux polarités de la même réalité universelle.

La pornographie occidentale, et même asiatique, n’est rien que du vénalisme et ne reflète conséquemment rien du véritable érotisme divin, qui devrait rimer avec spiritua-lisme et hermé-tisme. L’homme et le cosmos sont régis par la loi universelle. Cette loi ne peut être connue que par la connaissance de la Doctrine secrète ou de la Sapience sacrée que Dieu le père donne aux humains lorsqu’ils s’en montrent dignes.

Malgré la débauche d’images de corps nus, une grande partie des femmes, du moins en France, méconnaissent leur corps concernant l’anatomie de leurs parties génitales, mais aussi les règles et le plaisir sexuel féminin, selon une étude portant sur un panel de 26.439 femmes et réalisée par la marque de protections hygiéniques bio Gina. Elles ignorent jusqu’à l’existence de cet étrange organe qu’est le clitoris. L’homme n’est pas mieux loti : il possède un pénis mais n’en connaît pas la véritable signification.

On y apprend entre autres choses que les hommes con-naissent mal le corps des femmes, les enfants connaissent mal le corps des femmes, et les femmes connaissent elles aussi extrêmement mal leur propre corps. La cause de l’ignorance de cet inconnu qu’est le corps féminin serait imputée au tabou autour de la nudité et de la sexualité féminine.

On a cru à tort que l’internet ferait connaître à la femme la véritable nature de son corps, de ses pulsions libidiniques et du plaisir orgasmique. Si certaines femmes en parlent aisément, d’autres considèrent la question encore très tabhoue.

Le torse d’un homme n’est pas critiquable, mais le téton d’une femme se fait censurer sur Instagram. Le corps féminin a été pendant plus d’un demi siècle tellement sexualisé et si dénudé sur les panneaux publicitaires qu’on a fini par entièrement l’ignorer.

(extraits de Acharat, Le corps féminin, cet inconnu, ouvrage en instance d’édition aux éditions Pierre Benacchio, 57100 Thionville)