Santé et Beauté

Lettre n°3

Lettre n°3

aux étudiants

Causes occultes éthériques de la maladie

Extrait tiré du livre « ALCHIMIE DE LA GUÉRISON » – Tome 1 (de la page 189 à 205)

II. INTRODUCTION GÉNÉRALE

Mon intention est de vous entretenir au sujet des causes éthériques de la maladie et des moyens ou solutions qu’il convient de mettre en place pour les résoudre. En vous parlant des causes éthériques de la maladie, obligatoirement je dois aborder le problème des chakras, donc révéler tout ce qui est en rapport avec ces structures subtiles qui interviennent dans le fonctionnement de notre économie chimique.

J’ai eu l’occasion de vous dire que les chakras, au niveau éthérique, sont ce que les hormones et les centres nerveux sont au corps physique. Les 7 centres hormonaux principaux sont la matérialisation et la conséquence normale de l’activité des 7 chakras.

Permettez-moi de vous rappeler trois points essentiels que vous devez constamment avoir présents à votre esprit :

Premier point : Toute maladie, de quelque nature qu’elle soit, est en finalité une crise d’évolution de l’Âme ou de la Conscience vivante qui se traduit par un désaccord ou un déséquilibre des énergies dans les structures des trois aspects de la forme composant la personnalité humaine.

La maladie apparaît donc sur le plan occulte comme une tentative de la Nature de redresser, corriger ou ajuster les énergies de la forme humaine, même si celle-ci doit aboutir à la mort. La mort est un phénomène relatif, c’est l’autre face de la vie. La mort est la séparation qui apportera finalement le grand rééquilibrage de notre Conscience.

Dans ce dernier cas, la mort libère l’Ego d’une forme dans laquelle il ne peut plus continuer à s’exprimer. La mort permet à l’Ego de retrouver le sens de son équilibre, c’est-à-dire la santé, en retrouvant son plan d’origine, à savoir le plan causal.

Or, rappelez-vous, lorsque nous abandonnons la série des trois corps, notre temps de vie terrestre est relativement bref (60 à 80 ans est le temps moyen aujourd’hui assigné à la race humaine), nous passons 1/3 de ce temps en astral ; donc la vie terrestre et la vie en astral, cela fait un siècle environ. Entre deux incarnations, il y a un laps de temps moyen de mille ans ; où passons-nous le reste de notre existence ? Eh bien, nous passons quelques “vacances” sur le plan mental, puis quand nous avons fini de travailler sur le plan mental, nous nous retrouvons sur le plan causal.

Nous passons donc 9 à 10 fois plus de temps de l’autre côté qu’ici-bas. La mort est une vieille amie, c’est quelqu’un de très connu. Personne n’a le sentiment qu’il va un jour mourir ; personne ne s’imagine que demain il ne sera plus de ce monde, parce que ce sentiment n’est pas naturellement inscrit en nous, parce que la mort n’est pas une réalité de la Nature. Car la mort n’est simplement qu’une phase de la vie, ce n’est qu’un changement d’état.

Ce changement d’état, nous ne le comprenons bien que dans la mesure où nous savons comment fonctionne la triple nature de notre personnalité, et que la personnalité n’est qu’un vêtement et rien d’autre. A la mort, nous abandonnons ce vêtement.

Second point : Parler des causes éthériques de la maladie revient à traiter des conditions et de la nature de l’équilibre du corps éthérique et de l’ensemble de ses centres de force appelés “chakras”. Rappelons que le corps éthérique ou vital constitue énergétiquement le moule vivant du corps physique chimique. Le corps éthérique est donc une forme physique subtile, indissociable normalement de la forme chimique humaine.

Troisième point : il nous faut ici savoir trois choses :

1. Les centres de force du corps éthérique (les chakras) sont des relais entre le véhicule physique dense et toute la série des véhicules supérieurs plus subtils, à savoir le corps astral, le corps mental, le corps causal. Quant aux Disciples avancés et aux Initiés, les chakras de la personnalité permettent de mettre en contact leur conscience terrestre émotionnelle avec la conscience spirituelle. A tous les niveaux, les chakras sont des relais entre le haut et le bas ; ce sont des portes d’entrée et de sortie de l’énergie et de la conscience.

2. Les centres de force reçoivent et communiquent les impressions imprimées sur le corps éthérique par les énergies matérielles et spirituelles, c’est-à-dire que les chakras sont impressionnés par la vie de l’homme dans la matière, mais ils sont aussi impressionnés par la vie émotionnelle, mentale et spirituelle de l’homme. Ceci vous permet déjà de situer tout ce qui agit au niveau des chakras.

Ainsi, les chakras éthériques ont leur homologue sur les plans supérieurs. C’est ce qui explique l’interaction des véhicules physique, astral et mental entre eux d’une part, et d’autre part l’influence de l’Âme, du corps causal, et des véhicules spirituels exaltés (le corps bouddhique et le corps atmique) sur le corps physique dense en particulier et la triple personnalité en général.

Vous avez là, dans toutes ces relations, la clef de tout ce qu’il faut savoir pour traiter les causes de toutes les maladies, mais aussi pour posséder les moyens d’évoluer et d’épanouir notre véritable nature ; par-là, nous avons la clef de notre épanouissement spirituel.

Guérir au fond, ce n’est rien d’autre que se réajuster à notre véritable mode d’évolution. C’est parce que nous ne suivons pas le chemin que nous aurions dû suivre depuis toujours que, ayant failli, les troubles et les déséquilibres s’installent.

3. Le corps éthérique, par toutes les caractéristiques de son activité au niveau de ses centres de force et de ses lignes de force énergétique (les nadis, les méridiens), reflète les états de conscience de l’ensemble de la personnalité humaine et marque le degré de lucidité ou d’évolution de l’Âme incarnée. Plus simplement, l’examen de l’état du corps éthérique nous permet de définir le degré d’évolution d’une individualité incarnée.

Le corps éthérique et ses centres sont ce qui relie l’homme physique mortel et l’homme spirituel immortel et éternel. Ce complexe corps éthérique-chakras constitue un véritable émetteur-récepteur d’énergie et de force mettant télépathiquement l’homme spirituel incarné en relation avec toutes les forces de vie du Cosmos.

Dans la mesure où les mécanismes télépathiques ne s’exercent pas à pleine puissance des possibilités des chakras du corps éthérique, l’Âme humaine ne parvient pas à impressionner la matière chimique ou supra-physique.

Les chakras ne fonctionnent pas en dehors de l’activité de l’Âme. Ce n’est pas par des moyens extérieurs que nous parviendrons à amener une modification interne des chakras. Nous pouvons modifier tant soit peu une aura, un champ de radiations, mais nous ne toucherons jamais le cœur du chakra. Il ne faut pas rêver sur tout ce qui se dit à propos des minéraux, des plantes, etc., qui influenceraient le corps de l’extérieur ; toute influence vient de l’intérieur.

Les minéraux, les cristaux, les couleurs, les sons, etc., peuvent être des catalyseurs de l’énergie de l’Âme, mais par eux-mêmes, ils n’agissent pas. Ils peuvent modifier un champ extérieur, mais ils n’amènent pas de modifications internes sauf s’ils deviennent de véritables catalyseurs de l’énergie de l’Âme ; mais savoir utiliser ces forces élémentales qui transitent à travers les formes végétales et cristallines, comme vecteurs de forces, comme concentrateurs, focalisateurs d’énergie est une autre affaire.

Il est important de savoir que l’Âme humaine, porte dans son atome germe permanent causal, tout le programme de son devenir divin. Les informations de ce programme spirituel parviennent à la conscience incarnée sous la forme de stimuli ou d’impulsions télépathiques. Lorsque les informations de ce programme divin parviennent à trouver une issue, d’abord dans les chakras et ensuite seulement dans le cerveau physique, en contrôlant le système hormonal tout entier, les impulsions télépathiques du corps causal prennent forme et substance ; à travers le jeu des chakras, les impulsions télépathiques de l’Âme traduisent par ce moyen toutes les caractéristiques de l’Harmonie divine. C’est tout le Plan divin qui cherche à s’exprimer à travers nous.

Les causes du mal, dès lors, ne peuvent plus affecter la forme humaine. Lorsque l’homme devient réellement le véhicule de l’Harmonie, et qu’il réalise toutes les conditions nécessaires à cette expression sans aucune entrave, le mal ne peut plus être. Il va sans dire que le devenir spirituel de l’homme est étroitement lié à celui de la planète et du Cosmos tout entier.

Cela signifie que les chakras sont entièrement reliés fonctionnellement aux centres planétaires. Mais à propos des centres planétaires, il ne sera rien dit. On verra de quelle façon l’énergie solaire sera captée par le centre de la rate. Nous captons cette énergie par le centre de la “rate” de notre planète. Il y a dans notre planète, un lieu géographique comparable à notre rate physique, et ce centre capte le Prâna, la force de vie solaire. C’est en passant d’abord par le centre Swadhisthana terrestre que cette énergie vitalisera finalement notre propre centre sous-ombilical. De là, l’énergie sera répartie dans l’ensemble de notre organisme pour assurer soit les fonctions de la vie terrestre, soit le fonctionnement de notre corps astral, soit pour permettre à nos pensées de s’exprimer et de trouver un substrat physique d’expression.

Nous puisons toute l’énergie à travers le Soleil qui distribue son énergie à la Terre qui nous la retransmet par le système de nos chakras.

Ce même chakra sous-ombilical apporte la part d’énergie nécessaire physique et éthérique pour assurer le fonctionnement des autres chakras. L’homme ne peut réaliser individuellement que ce qui est inscrit et prévu dans le Plan et le programme collectif assigné à toute la collectivité planétaire. L’homme seul n’est rien. Il répond à des impacts et à des influx d’énergie de type collectif.

Toute volonté personnelle qui se trouverait en désaccord avec ce Plan collectif est de nature à engendrer intérieurement un conflit psychique, une bataille psychologique réelle qui finit par créer les causes de la maladie.

On n’a pas beaucoup songé, et la médecine ne semble pas s’être tellement préoccupée d’essayer de comprendre comment finalement la vie de l’homme en société est responsable de bien des maladies, de bien des conflits. C’est que nous ne sommes pas seuls. Nous sommes des groupes qui progressons collectivement. Les contacts et les rapports des hommes étant différents, il naît là des tensions qui amènent des divergences d’énergie entraînant soit pléthore, soit carence, donc déséquilibre dans la forme.

Puisqu’il existe 7 chakras, 7 centres de force principaux, c’est que l’homme est appelé à travailler avec 7 types d’énergie. Chaque type de force est en relation avec un attribut de la Divinité, avec une qualité morale à laquelle correspond un vice. Le vice n’est rien d’autre qu’un état non réalisé de la Divinité. C’est la perception d’une force qui n’est pas exprimée selon la ligne d’action prévue pour elle.

Les 7 énergies avec lesquelles l’homme est appelé à travailler sont bien entendu d’origine divine et traduisent les 7 attributs ou caractéristiques de la Divinité prenant forme et substance dans la nature humaine.

C’est dire que le progrès de l’homme et son aptitude à ne plus engendrer les causes de la maladie ou à effacer les facteurs de troubles énergétiques dépendent de la formation de son caractère et du service pour l’humanité.

Il faudra beaucoup insister sur l’idée de formation du caractère, mais ce sera pour la partie réservée aux causes psychiques et psychologiques de la maladie.

Il y a une lacune profonde dans le programme d’éducation du monde ; c’est qu’on enseigne à l’enfant beaucoup de choses qui peuvent être utiles à la vie en société dans une mesure très limitée, mais on ne lui enseigne pas les véritables clefs de la formation et de la structuration de la personnalité et du tempérament.

Chacun doit forger son propre caractère et son propre tempérament au contact des expériences et des épreuves de la vie. Si nous apprenions à mieux connaître les fonctionnements des chakras et le type de forces passant à travers ces chakras, nous serions plus à même de comprendre à quoi correspondent les différents types de caractères. Car, indubitablement, si nous avions à classifier l’humanité, nous serions amenés à reconnaître 7 grands types de caractères ; et selon la période de l’histoire, nous notons la présence de trois ou quatre types de caractères (parfois moins) ; certains types peuvent devenir rarissimes et sont représentés par une toute petite catégorie d’êtres humains.

Ce serait intéressant de savoir à quoi tout cela correspond, car cela nous permettrait d’agir selon le Rayon de vie auquel nous sommes affiliés et nous pourrions alors accomplir le devoir qu’assigne notre caractère, c’est-à-dire le type de force avec lequel nous sommes amenés dès l’origine à travailler.

C’est ainsi que, peu à peu, par la voie de l’Initiation progressive, l’homme s’approprie et travaille avec les 7 types d’énergie essentielle qui ont créé les 7 chakras majeurs, ces 7 chakras qui, eux-mêmes, conditionnent les 21 chakras mineurs et les nombreux centres subsidiaires plus petits, bien connus des acupuncteurs chinois ; ces points sont tous dépendants des 7 chakras majeurs.

Mais aucune technique d’acupuncture ne permet de toucher à ces 7 chakras. Voilà pourquoi ils n’en parlent pas, parce qu’ils ne peuvent pas les contrôler. Ce sont des centres qui ne se contrôlent que de l’intérieur.

Ceci m’amène à vous révéler le pouvoir qu’exercent les vertus spirituelles sur les centres de force. Ce n’est pas la simple concentration de pensée ou la méditation seule sur un chakra donné qui favorise le développement et l’épanouissement de ses qualités, de ses facultés ou de ses possibilités d’expression.

La concentration et la méditation n’ont un pouvoir créateur sur les centres de force que lorsqu’elles s’exercent avec une pensée soutenue par les vertus spirituelles que l’on cherche à exprimer quotidiennement. C’est en ce sens que je vous indiquerai une technique de concentration et de méditation pour travailler les chakras et développer leurs activités spirituelles. Il s’agit ici de développer les 7 vertus spirituelles qui s’opposent aux 7 péchés capitaux.

Les 7 vertus spirituelles ont une puissante incidence sur l’activité des chakras. L’exercice de ces 7 vertus et leur développement dans l’Âme humaine sont de nature à supprimer les causes éthériques de la maladie. Chaque vertu ébranle une glande et un organe, et elle développe une vertu morale qui, si elle n’est pas exprimée, se traduit par le vice correspondant (voir tableau).

Si l’exercice des 7 vertus théologales et morales est de nature à supprimer les causes éthériques de la maladie, nous pouvons tout aussi bien affirmer que la pratique des 7 péchés capitaux et des 7 vices est de nature à engendrer les causes éthériques de la maladie. En examinant ces centres de force, vous comprendrez beaucoup mieux pourquoi les vertus et les vices sont vraiment des forces puissantes pour activer ou pour inhiber le système hormonal.

 

A.      LES 7 VERTUS THÉOLOGALES

LES 7 QUALITÉ MORALES

LES 7 VICES ou PÊCHÉS CAPITAUX

LEUR INFLUENCE SUR LES CHAKRAS

Tout thérapeute aurait intérêt à s’examiner très attentivement pour bien reconnaître comment tout cela fonctionne en lui, parce que lui aussi va évoluer et progresser ; ensuite, cela serait intéressant de voir comment les malades fonctionnent, en essayant de repérer les blocages au niveau des centres de force.

On est sûr qu’il existe toujours un problème au niveau d’une qualité ou d’un vice. On peut détecter les qualités qui peuvent être présentes ou celles qui ne demandent qu’à s’exprimer (qui se traduisent en général par la présence de vices) ; pour cela, il faut approfondir l’histoire du malade parce que personne ne s’imagine pouvoir manifester de l’orgueil, de la paresse, de l’avarice, de la colère, de la jalousie, de la luxure ou de la gourmandise.

Ce sont des défauts qu’on ne se plaît pas trop à reconnaître en soi, et pourtant… Pour pouvoir avancer et progresser, le premier pas à faire est de reconnaître et d’accepter ce qui est en soi, en commençant par admettre les états déplorables de notre caractère. A partir de là, on peut faire un effort pour se modifier et essayer d’acquérir les qualités et les vertus correspondantes.

Je vous avais dit (voir livre « Causes occultes physiques de la maladie ») que le thymus est une glande hormonale présentant quelques inconnues pour la science. On sait qu’elle fonctionne chez l’enfant puis qu’elle s’atrophie. Pourquoi ? C’est une glande importante pour assurer les fonctions immunitaires de l’organisme (qui joue un grand rôle dans les problèmes de Sida). Le thymus retrouvera son fonctionnement normal au fur et à mesure que l’homme sera capable de transcender son état de désir et de le transformer en une force d’Amour rayonnante, faisant vibrer non pas le Manipura-chakra, mais le centre du cœur.

A ce moment-là, l’homme manifestera le véritable sentiment de la Justice, accompagné des qualités correspondantes (Charité et Fraternité) ; dès lors, ce centre fonctionnera normalement. C’est dire que ce n’est pas pour demain. Il y a d’ailleurs une mise en fonction de cet organe chez certaines personnes, et cela s’accompagne de troubles d’adaptation de la personnalité, car les ajustements doivent se faire dans le temps, d’un point de vue racial, global.

N’oublions pas que nous avons nos antécédents, ce sont nos parents, nos géniteurs. C’est donc toute la race qui doit être modifiée dans ses composantes chimiques, biologiques, de façon qu’une formule de fonctionnement soit instaurée, et que les nouveaux enfants paraissent avec un organe qui fonctionne normalement. Sinon, il n’y a qu’une chose à faire : par l’ascèse, réajuster ses énergies et modifier son caractère.

On n’évitera pas totalement les troubles de la personnalité, mais on réglera au fur et à mesure les crises qui surgiront. C’est vous dire à quel point est difficile la vie des Disciples du monde qui suivent une voie initiatique, car ils sont confrontés à des ajustements de l’énergie à différentes étapes de leur parcours.

Ce premier travail d’ajustement est la phase la plus ingrate de l’épanouissement spirituel ; car, avant même d’avoir à travailler avec les centres de force et de bénéficier des avantages qu’offre un fonctionnement normal des centres par un travail de méditation permettant d’acquérir et de développer une connaissance de soi et du monde, on est confronté à des problèmes plus prosaïques, plus matériels, plus psychologiques, plus psychiques, mais on ne peut pas faire autrement. Il faut accepter de passer par là.

Le prix de la connaissance et de la sagesse passe par ce réajustement des énergies et de la forme. Même si cette forme est mortelle, notre cerveau, pour capter les impulsions de la pensée et les aspirations de l’Âme, doit se trouver dans un état normal. Bien entendu, lorsque l’Âme est désincarnée et se retrouve sur son propre plan, notre forme physique ne nous sert à rien. Mais pendant que l’Ego est incarné dans la forme, nous avons intérêt à faire en sorte que cette forme soit parfaitement adaptée aux vibrations de l’Âme. Il nous faut donc faire en sorte que les atomes et nos particules atomiques vibrent à la fréquence de l’Âme.

Des problèmes de diabète proviennent du dysfonctionnement de l’énergie au niveau du Manipura-chakra. On sait à quel point les états de colère psychologique ou psychique, les états de tension, de stress dans lesquels nous met la société aujourd’hui, sont responsables de bien des problèmes au niveau des reins, du pancréas et de l’estomac (maladies du siècle).

Le Muladhara-chakra, comme se l’imaginent certains, n’est pas le centre de la sexualité. Il est le support-racine.

Les vices et les vertus sont à la base des causes physiques de la maladie, car ils sont également les facteurs éthériques de la maladie. C’est là une vérité des plus scientifiques qui soit. On peut l’observer très facilement, et on aurait intérêt à s’observer soi-même parce que ce sont des signes que l’on reconnaît facilement en soi et autour de soi parmi les amis.

Un thérapeute a tout intérêt à bien connaître la psychologie de ses patients, car c’est le seul moyen par lequel il peut développer un système, une connaissance des critères lui permettant de dépister des éléments psychologiques simples ; ensuite il doit essayer d’analyser ce qui ne va pas sur le plan de la forme.

Il peut alors établir une relation de cause à effet pour essayer de mieux comprendre ce qui ne va pas au niveau de l’Âme, et c’est là qu’il faut apporter l’ajustement, car les substituts vont peut-être régler le problème, ils aideront peut-être à estomper, à atténuer, mais si nous n’apportons pas les modifications nécessaires au niveau de l’Âme (ce n’est pas une modification qui peut se faire en l’espace de quelques jours, c’est souvent une affaire de mois ou d’années), les ajustements nécessaires ne seront pas réalisés.

De nouveau, nous avons l’ascèse : c’est une affaire d’évolution, de progression, de transformation du caractère.

Comment modifier le caractère ? Il y a là d’autres techniques de travail ; on peut laisser tomber toute concentration sur les chakras et travailler essentiellement avec la pensée de manière très positive, de façon à chasser les états que nous ne souhaitons pas et à installer d’autres types de vibrations.

Il est prévu pour cela d’utiliser des mantrams et le pouvoir de la suggestion. Il y a plusieurs façons d’utiliser le mantram : ce n’est pas toujours par la psalmodie, par le chant ; on peut aussi l’énoncer, utilisant le pouvoir-force des mots, mais non pas en le prononçant une fois ; il faut apprendre l’art de vitaliser la puissance du verbe.

Comment peut-on le vitaliser ? Par la répétition et par la concentration. Là, oui, on utilise le pouvoir du Yogi (concentration et méditation) qui permet de centrer l’énergie en un point donné et d’amener ensuite la matérialisation. N’oubliez pas que le verbe, une fois qu’il est énoncé matériellement, est déjà la matérialisation d’une force mentale ou émotionnelle.

Il nous faut donc réfléchir avant d’énoncer le verbe ; il nous faut établir un plan intérieur avant de l’exprimer et de le lancer à l’aventure du monde. En fait, il ne faut jamais parler de choses vides. Il ne faut parler que dans la mesure où le verbe est réellement l’expression de la pensée.

Lorsqu’on énonce, on réalise. Heureusement que nous n’avons pas ce pouvoir de concentration car, à ce moment-là, chaque fois que nous disons une parole négative, nous engendrerions des dégâts extrêmement importants. Heureusement que souvent les paroles n’ont pas la puissance apportée par la force de pensée.

Néanmoins, à force de répéter certaines paroles, il y a quand même un état négatif engendré. C’est que la parole est franchement l’expression d’un état négatif bien installé et qui opère une destruction une fois qu’elle est énoncée ; il faut apprendre à s’en protéger.

Il faut d’abord éviter soi-même de prononcer des paroles qui ne vont pas dans le sens de la Loi, et si jamais cela arrive parce que la vie n’est pas facile et que la nature humaine répond à des stimuli matériels, souvent, avant d’atteindre autrui, ces paroles nous atteignent nous-mêmes en raison de la loi de causalité qui fait que tout ce que nous énonçons nous revient finalement. La loi du karma s’applique selon une trajectoire circulaire : tout ce que nous émettons nous revient.

Les causes engendrées il y a très longtemps ne sont pas perdues, elles reviennent toujours vers celui qui les a émises.

Les vices et les vertus sont aussi à la base des causes astrales et mentales de la maladie. C’est pourquoi il nous faudra prêter l’oreille la plus attentive au fait que nous nous trouvons là en présence de causes majeures de dysfonctionnement de l’énergie vitale. Ces causes majeures cachent les causes subsidiaires de la maladie éthérique.

Il doit donc être parfaitement clair pour tous que le corps éthérique (Prana-maya-kosha), corps véhiculant l’énergie de Prâna, la vitalité solaire, se compose de tissus énergétiques (qui, quoique subtils, sont parfaitement physiques), d’un système complexe d’émetteurs-récepteurs de l’énergie (appelés centres de forces ou chakras) et de tout un réseau complexifié de voies de circulation de cette énergie (ce sont les nadis ou méridiens).

Nous verrons que le Yogi travaille avec trois canaux principaux : un canal central s’identifiant à la colonne vertébrale, j’entends par là le canal subtil éthérique qui porte le nom de Sushumna-nadi ; les canaux de droite et de gauche sont Ida et Pingala-nadi.

Pingala-nadi véhicule une énergie positive, Ida-nadi une énergie négative ; la Sushumna-nadi ne fonctionne pas chez l’être humain actuellement, elle ne fonctionne que chez les Disciples et les Initiés. Tout le travail consistera justement à faire en sorte que les énergies positives et négatives soient concentrées à la base de la colonne vertébrale pour circuler en une énergie unifiée le long de la Sushumna-nadi.

Nous verrons à quoi cela correspond, car le fonctionnement de la conscience sera totalement différent. L’homme doit apprendre à établir des relations de conscience avec les plans supérieurs et avec sa propre Âme en cessant de passer par la voie du mental et par la voie de l’émotion, c’est-à­dire en cessant d’utiliser son corps astral et son corps mental.

Or, que fais-je en ce moment ? J’utilise le corps mental pour essayer d’exprimer des idées et des pensées. Et tout en utilisant le corps mental, j’utilise un autre corps, le corps causal. En fait, vous percevez les choses mentalement mais essayez de percevoir ce qui est dit d’un point de vue essentiellement causal ; essayez de percevoir l’idée derrière le mot, de ne percevoir les choses ni par la voie de l’émotion (en disant “j’aime – je n’aime pas”), ni par la voie du mental (le mental interprète ce que vous percevez par votre oreille), mais percevez les choses comme elles sont, là où elles sont, comme si vous étiez depuis toujours doués de la faculté de perception télépathique ; le mot exprimé en l’occurrence n’est que le vêtement de l’idée que je veux faire passer de causal à causal.

Toutes les structurations vitales ou éthériques sont évidemment sensibles aux facteurs d’influence chimiques, électriques, magnétiques, “ondulaires” (ondes de forme), psychiques, psychologiques et bien entendu spirituels.

Nous verrons comment une énergie peut être transformée en une autre énergie, que la matière est énergie, que l’esprit est énergie, que l’émotion est énergie, que la pensée est énergie, qu’une aspiration, une qualité, un vice sont des énergies qui ont leur polarité, et qu’une énergie peut être transformée en une autre, et comment finalement une énergie de pur type spirituel, de pur type causal, pourra se transformer en une énergie mentale qui, à son tour, se transformera en une énergie émotionnelle, celle-ci se transformant en une énergie électromagnétique qui finalement aura un impact et déterminera des états de température et de chaleur au plan corpusculaire, au plan atomique.

A partir de là, commence la mutation alchimique. C’est là que fonctionnent les hormones, c’est là que des processus essentiellement chimiques sont déterminés par des processus non chimiques.

Mais l’inverse est vrai aussi, c’est-à-dire qu’une activité, un mécanisme essentiellement physique peuvent être transformés en une énergie électromagnétique qui, à son tour, peut être transformée en une énergie émotionnelle, mentale, spirituelle. Cela va dans les deux sens. La cinétique peut être transformée en une énergie supérieure.

Quand on a bien saisi cela, on sait qu’on travaille de l’intérieur dans le cœur du chakra, et qu’émotion et pensée sont des forces terribles que l’on peut utiliser pour construire aussi bien que pour détruire. Nous percevons bien la destruction dans la vie de tous les jours, parce que l’on sait quels sont les dégâts opérés par nos émotions.

L’émotion bloque le Manipura-chakra. Une émotion, un traumatisme psychologique ou psychique, peuvent faire grisonner en quelques heures un individu. Un traumatisme psychologique ou psychique peut se somatiser en un mal physique puis être transposé. Une maladie connue dans l’enfance peut d’abord s’exprimer par un simple furoncle, un eczéma puis, si la somatisation se poursuit, si le problème n’a pas été résolu et que le dysfonctionnement s’étend au niveau astral puis mental, cela se traduira par de l’asthme qui sera ensuite transformé en dépression qui peut carrément aboutir à la folie.

C’est étonnant comment les choses fonctionnent d’un niveau à un autre niveau. On n’a pas affaire à des maladies imaginaires. Quand un thérapeute est en contact avec quelqu’un qui dit “j’ai mal, j’ai mal”, que les analyses et les examens ne trouvent rien, c’est qu’il a vraiment mal quelque part. Un déprimé affirmant qu’il a mal au cœur ou à la tête, n’est peut-être pas malade dans l’organe, mais une puissance présente fait que l’organe souffre ; un état de conflit est installé.

Quand on dit que l’on est bien dans sa peau, c’est parce qu’un état d’équilibre se fait au niveau du mental. Tout est dans tout. L’Âme est incarnée dans une mécanique, dans une structure complexe qui vibre aux moindres variations de l’émotion, de la pensée et de l’Âme.

En un mot, nos habitudes et nos états d’Âme qui reflètent notre degré d’évolution intérieure véritable sont de nature à perturber, à détruire ou à modifier, dans un sens heureux ou malheureux, les structures énergétiques de notre équipement vital.

Par ailleurs, les 4 types de karma (physique, astral, mental, collectif) que nous drainons avec nous, vie après vie, incarnation après incarnation, sont également de nature à imposer à notre corps énergétique des conditions vitales dont les causes, favorables ou défavorables, sont les résultats globaux acquis dans nos vies successives.

Ce qui fait que, même si nous avons la volonté de nous améliorer au cours d’une vie, il nous faudra tenir compte de l’importance et de la puissance du karma que nous avons engendré. Cela veut dire que tous les problèmes ne trouveront pas nécessairement leur résolution totale au cours d’une vie.

Pour accepter cela, il faut que l’individu soit amené petit à petit à accepter un état de limitation. Nous traînons avec nous des handicaps, et il y a des handicaps qui, nous le savons, ne seront pas guéris comme cela. Il nous faudra le temps. On pourra résoudre quelques problèmes, faire sauter quelques obstacles, libérer l’homme davantage du handicap.

Mais le handicap total, s’il est réellement le résultat d’un karma puissant présent et voulu pour permettre à l’individualité d’apprendre une leçon qu’elle n’apprendrait pas en d’autres conditions, est un bienfait qui l’amènera à avancer et progresser. Encore une fois, il faut développer en soi l’aptitude au discernement.


La lettre aux étudiants est également disponible en vidéo.

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